Le rachat par SFR de Neuf Cegetel pourrait entraîner dans son sillage de lourdes suppressions d'emplois. C'est du moins ce qui est à craindre selon la Lettre de l'Expansion, qui, sans préciser l'origine de l'information, indique que l'acquisition de l'ensemble des parts du groupe Louis Dreyfus dans Neuf Cegetel par SFR risque de se traduire par la disparition de 2 000 postes. Un plan qui concernerait 600 salariés de SFR oeuvrant pour le déploiement des antennes GSM et 1 400 autres répartis au sein des services clients des deux entités. Aussitôt après la diffusion de ce qui n'est encore qu'une rumeur, SFR s'empressait d'apporter sa réponse, sous la forme d'un démenti catégorique : « Aucun plan de licenciement n'est envisagé et aucun objectif de réduction d'effectif n'est fixé », assure l'opérateur. SFR a pourtant présenté, le 26 mars en comité central d'entreprise, un accord de méthode prévoyant un plan de départs volontaires, qualifié de « plan social déguisé » par la CGT. Dans son communiqué publié en début de semaine, le futur propriétaire de Neuf Cegetel assure cependant que « le dialogue social est permanent au sein de l'entreprise et se poursuit conformément aux pratiques d'ouverture et de concertation en vigueur chez SFR. »