Plusieurs sources ont récemment fait état de plans de licenciements massifs chez Research in Motion (RIM), le fabriquant canadien du BlackBerry. La société compte actuellement quelque 16 500 employés, contre près de 20 000 dans ses années fastes. Alors que 2 000 licenciements pourraient être officialisés dans les prochains jours déjà, certaines sources, comme Reuters, estiment que ce sont 6 000 postes qui pourraient être concernés. Ces licenciements présumés feraient suite aux départs en janvier dernier de Jim Balsillie et Mike Lazaridis, co-fondateurs de l'entreprise, et à l'arrivée de Thorsten Heins comme nouveau CEO. Ce dernier avait évoqué en mars dernier à l'occasion de la présentation des résultats de l'entreprise un programme de restructuration devant toucher tous les secteurs.

Une concurrence dynamique sur un marché toujours en développement

RMI annonçait alors des ventes annuelles totales en baisse de 7,4%, et même de 13,5% pour les appareils mobiles. Le fabriquant subit de plein fouet le succès de ses concurrents, en première ligne desquels l'iPhone et les terminaux Android, qui bénéficient notamment d'un écosystème et d'un accès à des applications tierces plus larges. Pour ajouter aux maux de RMI, le lancement de son prochain système d'exploitation BlackBerry 10 a dû être repoussé et ne devrait pas être annoncé avant la fin de cette année.

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