Après l'Acer C7 à 199 dollars HT mis sur le marché en novembre, le constructeur vient de dévoiler un autre modèle de la ligne C7, plus costaud et plus cher (280 dollars HT) ciblant le monde de l'éducation. « Les Chromebooks sont parfaits pour les écoles qui veulent mettre en place rapidement un programme technologique pour améliorer l'apprentissage des élèves », a déclaré Gregg Prendergast, vice-président US des ventes pour Acer America. « Le Chromebook Acer C7 est encore plus abordable, si les établissements apprécient le coût d'achat en tenant compte des fonctions d'administration et de sécurité de l'outil ». Comparativement, Lenovo propose un Chromebook destiné aux établissements scolaires à un prix de base qui démarre à 429 dollars HT.

Six heures d'autonomie

Le nouvel Acer C710-2055 intègre un processeur Intel Celeron 847 et 4 Go de RAM, contre 2 Go pour le modèle précédent. Sa batterie à six cellules lui confère jusqu'à six heures d'autonomie en usage continu. C'est nettement mieux que la première version du C7 dont l'autonomie ne dépassait pas 3 heures et demi. Le dernier C7 pèse un peu plus de 3 kilos pour un pouce d'épaisseur. Il est également équipé d'une webcam HD de 1.3 MP, de trois ports USB 2.0, d'un port HDMI, et dispose d'un écran HD LCD à LED rétro-éclairé de 11,6 pouces.

Une concurrence forte pour Microsoft

Ce n'est un secret pour personne que Windows 8 de Microsoft a du mal à s'imposer et que les fabricants de matériel qui ont choisi de soutenir le système sont aussi à la peine. Entre temps, le système Chrome OS de Google basé sur Linux a propulsé le Chromebook de Samsung (249 dollars HT) au top des ordinateurs portables sur Amazon. Les Chromebooks d'Acer représentent désormais 5 à 10 % des unités livrées par le fabricant aux Etats-Unis. Au-delà, dans le haut de gamme, on trouve le Chromebook Pixel à 1300 dollars HT de Google, qui a récemment reçu un accueil enthousiaste de la part de Linus Torvalds, le créateur de Linux. A se demander si tous ces récents Chromebooks ne sont pas comme autant de clous pour le cercueil de Microsoft, comme l'a récemment laissé entendre Wall Street.