Les entreprises détentrices de licences en volume Microsoft devraient demander une forme de réparation à l'éditeur pour compenser les surcoûts liés à l'administration des systèmes d'activation et de validation dans Vista et Longhorn. C'est le conseil que vient de publier Michael Silver, consultant chez Gartner. Son constat est simple: les procédures d'activation imposées par le système "Software Protection Platform" ne font qu'augmenter la charge de travail des administrateurs -et donc le coût -, sans apporter de véritable mesure sécuritaire supplémentaire. Microsoft, qui essaie de barrer la route au piratage de ses outils, a annoncé qu'avec son nouveau système, les entreprises (détentrices de licences en volume) devront désormais activer puis valider leurs copies de Vista. Une opération dont elles étaient jusqu'alors exemptées avec les OS précédents, au profit d'une Volume License Key (VLK) globale. "Pour des raisons évidentes, commente Michael Silver, les entreprises n'ont pas envie d'une telle procédure lorsqu'il faut déployer 50 000 postes de travail". C'est ainsi pour éviter les fuites de ces clés que Microsoft a instauré les deux procédures, au choix, Multiple Activation Key (MAK) et Key Management Service (KMS). Si la première nécessite une unique activation par PC, KMS implique de ré-activer la copie de Vista tous les 180 jours, note Michael Silver. Avec quelle contre-partie en échange? A chaque activation, tant MAK que KMS, "un ensemble de composants du c?ur du système est analysé, une opération pouvant repérer toute forme de logiciel malveillant" explique-t-il. Et de conclure : "Pour nous, cela représente une bien maigre compensation au regard des dépenses en administration et en équipements".