Intégrateur, spécialiste d'infrastructure logicielle et du monde Oracle, Digora affiche 47% de croissance organique pour son exercice annuel avec 12,4 millions d'euros (ME) de chiffre d'affaires. Le résultat net se retrouve à 0,2 ME. Lors de l'exercice précédent, la société réalisait un CA de 8,3 ME pour un résultat net de 113 900 euros. Créée en 1996, la société a toujours été en croissance, entre 5 et 50%, et toujours en organique.  

Un tel  résultat sur son dernier exercice est dû à son positionnement nous explique Renaud Ritzler le PDG. Digora est une société de niche, spécialiste du middleware et des bases de données, sur Oracle et maintenant avec des solutions alternatives IBM ou Microsoft.  Elle le doit aussi au développement de son activité de négoce (à partir du catalogue Oracle) qui est passée de 2 à 5 ME en un an. Digora compte deux autres activités autour de 3 ME chacune : celle liée aux projets et du conseil et celle vouée à l'infogérance. Enfin, une activité formation complète le périmètre.

Ouverture du capital

La société se veut prudente pour 2012. Elle anticipe 14 ME de CA. Au passage, elle vient d'ouvrir son capital, aux côtés de Renaud Ritzler et de Gilles Knoery, les co-fondateurs, avec l'arrivée d'Euro Capital, du groupe Banques Populaires Lorraine-Champagne. Ce fonds de placement investit 925 000 euros en obligations convertibles. Au passage, deux cadres entrent au capital, à terme les salariés seront également associés. Cet apport en capital permet également de mieux se positionner vis-à-vis des grands comptes, Digora affrontant les grandes SSII sur les appels d'offres d'hébergement.

Créée et basée à Strasbourg, par deux alsaciens, Digora est néanmoins de dimension nationale avec six agences dans de grandes métropoles : Bordeaux, Lille, Lyon, Paris, Rennes, Toulouse. Toujours avec le même positionnement.