Le groupe de distribution et de services Belge est parvenu à traverser sans encombre une année 2012 qui ne fut pas des plus fastes pour le secteur IT. Son chiffre d'affaires, qui s'est établi à 1,54 Md€, a, certes, baissé comparé à 2011. Mais son recul est resté limitée à 3%. Ce qui n'a pas empêché la société de réaliser un résultat opérationnel courant de 74 M€, en hausse de 10% sur un an. Le bénéfice net par action s'est apprécié de 120 % et devrait atteindre 0,50 €. De fait, le bénéfice net de l'entreprise devrait se situer autour des 48 M€ contre 21,5 M€ en 2011.

Présent dans de nombreux pays, Econocom a enregistré ses plus fortes progressions dans les zones Europe du Nord et Europe de l'Est. La zone Europe du Sud a enregistrée de son côté « une bonne tenue de ses positions ». Quant à l'activité France, l'un des fers de lance du groupe, son activité est restée stable sur l'année 2012. Les positions de la société au Benelux ont en revanche pâti d'un effet de base défavorable dû aux nombreuses acquisitions réalisées dans cette région en 2011.

L'an dernier, c'est sur la France qu'Econocom a concentré la majorité de ses cinq opérations de croissance externe. Le groupe y a effectué trois rachats : le revendeur Apple France Systèmes en décembre; l'intégrateur CAP Synergie en octobre ; l'éditeur indépendant Tactem en mai. Une liste à laquelle il faut ajouter l'espagnol Ermestel en septembre et le belge Centix en janvier.