L'éditeur britannique a réalisé 1,306 Md£ de chiffres d'affaires pour le compte de son exercice 2014 (clos le 30 septembre), soit une hausse organique de 4,9% comparé à 2013. Son bénéfice opérationnel a progressé de 6,7% pour atteindre 360 M£. Le niveau de marge de Sage se situe donc à 27,5% de ses revenus contre 27,1% un an plus tôt. La croissance globale des facturations du groupe a reposé sur celle de ses revenus récurrents qui se sont appréciés de 7% à 951 M£. En comparaison, les ventes classiques de licences logicielles et les services associés se sont repliées de 1% pour ne plus représenter que 351 M£ sous l'effet d'une baisse de revenus en Europe sur cette activité (-4%).

La progression des revenus récurrents (qui comprennent notamment les ventes de contrats de maintenance) a elle-même été largement soutenue par le chiffre d'affaires tiré du mode souscription. Ce dernier consiste à proposer aux clients l'usage d'un logiciel Sage (SaaS ou On-Premise) moyennant le paiement d'un loyer. En 2014, les facturations issues de ce mode de commercialisation ont augmenté de 28% après avoir déjà connu une hausse de 13% l'année précédente.

Baisse de l'activité mid-market en France

En Europe, la progression des revenus récurrents de Sage s'est établie à 7% pour 536 M£. C'est en revanche la seule région du monde où le chiffre d'affaires des ventes de contrats de licence et de services associés s'est repliée, précisément de -4% à 215 M£. Ce recul a principalement touché le segment du mid-market. Il tient en grande partie aux résultats enregistrés par Sage sur le marché français (50% de ses revenus sur le mid-market en Europe) en matière de vente de licences et de services associés Or, si les revenus de la filiale française de l'éditeur ont globalement progressé de 3%, ils se sont repliés de 4% sur le segment du mid-market. En revanche, les ventes en mode souscription ont progressé de 24% dans l'Hexagone en 2014.

Fort de ses résultats au niveau mondial pour son exercice 2014, Sage envisage l'exercice 2015 qu'il vient d'entamer sous de bons hospices. L'éditeur table sur une croissance organique de son chiffre d'affaires de 6% et sur une marge opérationnelle de 28%.