Tandis que les mesures prises par Microsoft - l'ouverture des protocoles clés de Windows Server ainsi qu'une documentation détaillée - dans le cadre de son procès anti-trust aux Etats-Unis semblent satisfaire les autorités américaines, la Commission Européenne, vient de rejeter tout délai supplémentaire demandé par l'éditeur de Redmond pour se plier aux règles de l'Europe. Maintenant ainsi au 15 février, la date limite de réponse de Microsoft. L'éditeur risque une amende pouvant aller jusqu'à 2 ME par jour de retard. Le 25 janvier, Microsoft avait obtenu un premier report de la Commission Européenne. Soit la veille de la publication par l'éditeur d'une partie du code des protocoles de Windows Server. Une initiative qualifiée par la Commission, dès le 30 janvier, d' «insuffisante pour stopper l'imposition de l'amende de 2M$ par jour ». Microsoft avait ensuite demandé un délai supplémentaire -aujourd'hui rejeté-, accusant notamment l'UE de l'empêcher d' accéder aux pièces du dossier. Aux Etats-Unis, en revanche, la cour en charge du procès anti-trust vient de déclarer dans un document officiel, que ces mêmes mesures avaient rassuré les autorités américaines. Microsoft indique dans la foulée que son programme de licence MCPP (Microsoft Communications Protocol Program) aurait, selon lui, séduit dernièrement Hitachi et ONStor. Portant ainsi à 25 le nombre de licenciés.