L'UE soupçonne plusieurs fournisseurs de cartes à puce d'avoir participé à une entente en violation des règles relatives aux ententes et aux abus de position dominante.  Le régulateur a notifié ses griefs aux entreprises dont le comportement aurait permis de maintenir des prix élevés.

Bruxelles a dans un premier temps accepté d'étudier un accord transactionnel avec les entreprises concernées, mais a interrompu les discussions en raison de leur enlisement. La procédure normale en matière d'ententes poursuivra à présent son cours.

M. Joaquín Almunia, vice-président de la Commission chargé de la concurrence, a déclaré: « L'échec des discussions en vue d'une transaction ne veut pas dire que les entreprises concernées s'en tirent à bon compte. Une transaction a pour objet d'accélérer la procédure et de la rendre plus efficiente en permettant de dégager une communauté de vues au sujet de l'existence de l'entente et de ses caractéristiques.».