Bruxelles a accordé une semaine de plus à Oracle pour peaufiner ses arguments, dans le cadre de l'examen par la Commission européenne du rachat de Sun par l'éditeur californien. Il y a une dizaine de jours, l'Europe a émis des objections, expliquant que cette fusion créerait une distorsion de concurrence sur le marché des bases de données, du fait que Sun possède MySQL. Oracle avait dans un premier temps balayé cet argument d'un revers de main. Mais alors que l'éditeur avait jusqu'au 19 novembre pour apporter une réponse à même de convaincre l'UE qu'elle se trompe, il a finalement demandé une extension de ce délai. La Commission européenne a donné suite à cette demande, lui accordant jusqu'au 27 janvier. Pour Florian Mueller, ex-conseiller stratégique de MySQL et militant Open Source coopérant avec Michael 'Monty' Widenius (le papa de MySQL) dans le but d'empêcher Oracle de mettre la main sur la base de données Open Source, cela démontre la faiblesse du dossier d'Oracle : « Si les objections de l'Union européenne étaient sans fondement, Oracle n'aurait pas besoin de davantage de temps pour développer ses arguments. »