"Nous avons lancé la commercialisation du smartphone hier (vendredi 28 décembre). Il est disponible dans les magasins d'Airtel Congo et Warid Congo (deux compagnies privées de téléphonie mobile) avec qui nous avons noué un contrat", a indiqué à l'AFP Vérone Mankou. Elikia (espoir, en lingala, langue nationale au Congo) "est vendu pour l'heure au Congo seulement, et nous le vendrons dans d'autres pays prochainement", a-t-il annoncé. M. Mankou avait affirmé en septembre, lors de la présentation d'Elikia, que son smartphone Android serait vendu dès le mois d'octobre. Le retard est dû, selon lui, à "une explosion de la demande". Derrière la belle histoire, il est judicieux de rappeler que les principaux fabricants chinois de terminaux mobiles proposent des références designs éprouvés à leurs clients qui peuvent modifier des petits détails pour personnaliser leurs produits.
L'appareil, conçu au Congo mais assemblé en Chine, coûte 85 000 FCFA (près de 130 euros), soit au-dessus du salaire minimum local garanti. Elikia dispose d'un écran tactile de 3,5 pouces, d'une mémoire RAM de 512 M0 et d'un processeur cadencé à 650 Mhz. Sa mémoire interne est de 256 M0, extensible jusqu'à 32 Go via une microSD, et son appareil photo avec un capteur 5 mégas pixels. Animé par Android 2.3, il possède également un gyroscope, une application de géolocalisation GPS et une connectivité sans limite par son WiFi et Bluetooth. Les caractéristiques d'un modèle d'entrée de gamme donc.

M. Mankou, déjà çà l'origine en 2011 de la première tablette tactile sino-africaine, est responsable de la société VMK (Vumuka, réveillez-vous en langue kituba, la seconde langue au Congo), spécialisée dans les technologies mobiles, et qui dispose d'un capital de plus de 380 000 euros.