Remplacer sa main perdue dans un accident par une prothèse peut coûter bien plus que 10 000 dollars. Mais l'impression 3D pourrait bien permettre de remplacer les membres perdus pour un coût largement inférieur. C'est en tout cas ce que promet la start-up japonaise Exiii avec le dernier prototype de main et d'avant-bras présenté dans le plus célèbre quartier de l'électronique mondial à Akihabara. Ce dernier a été fabriqué à partir de matériaux coûtant près de 200 dollars et embarque des technologies Open Source.

Baptisé Hackberry, ce prototype dispose d'un poignet flexible, de doigts partiellement motorisés et de composants low-cost comme le contrôleur Arduino et une batterie, le tout logé dans un coffrage blanc imprimé en 3D. Comparée à la précédente version du prototype, ce modèle est plus compact et fonctionnel et son autonomie a été portée de deux heures à un jour entier. Le nombre de servomoteurs est passé de 6 à 3 afin de diminuer autant que possible le poids de cette prothèse.

Exiii distingué par Google à hauteur de 200 000 dollars

Une expérimentation visible dans cette vidéo a permis d'aider deux japonais estropiés de leurs mains à réaliser certaines tâches comme saisir des objets, tourner les pages d'un magazine, lacer ses chaussures, remonter sa fermeture éclair... Exiii a récemment reçu 200 000 dollars en provenance de Google dans le cadre de son concours Impact Challenge japonais de novembre dernier. La date de commercialisation n'a pas encore été  fixée mais un modèle plus robuste est en cours de conception dans le cadre d'une adoption en masse. Le coût final n'a pas encore été décidé mais la compagnie promet que son but n'est pas de gagner de l'argent avec.