L'iPad mini dispose d'un écran de 7,9 pouces, pour une résolution de 1024 x 768 pixels. Il intègre une puce A5, un capteur photo/vidéo de 5 mégapixels avec mise au point automatique et détection des visages, une caméra FaceTime de 1,2 mégapixels et une batterie au lithium-polymère garantissant une autonomie d'environ 10h en WiFi selon Apple. En résumé, il s'agit pratiquement d'un iPad 2 en modèle réduit, avec un espace de stockage allant de 16 Go à 64 Go.

Cette tablette sera disponible en France en précommande dès le vendredi 26 octobre, pour une sortie officielle une semaine plus tard, le 2 novembre, à partir de 339€ dans sa version WiFi 16Go. Les versions compatibles 3G+/4G/LTE devraient être disponibles à la fin novembre. Il faut noter que si cet iPad mini est annoncé compatible LTE (4G) comme l'iPhone 5 sorti il y a quelques semaines, il ne répond pas forcément aux normes françaises en la matière.

En commercialisant cet iPad mini juste avant les fêtes de fin d'année, Apple s'aligne ainsi sur Google (Nexus 7) et Amazon (Kindle Fire), au sein du marché en plein essor des tablettes de 7 à 8 pouces.

Un iPad plus puissant

Moins attendue, une quatrième génération d'iPad est également annoncée, dotée d'une puce A6X annoncée comme deux fois plus puissante que l'actuelle. Pour le reste, ses caractéristiques techniques sont les mêmes que celles de l'iPad Retina présenté au mois de mars dernier. Ce terminal est annoncé trois jours avant la sortie officielle de Surface, la première tablette 10 pouces de Microsoft. Sa gamme tarifaire s'étend de 509€ (16 Go/WiFi) à 844€ (64 Go/WiFi/LTE). Tim Cook, le PDG d'Apple en a profité pour annoncer durant cette conférence de presse que le cap des 100 millions d'iPad vendus a été franchi en octobre.

Outre l'iPad mini et la quatrième génération d'iPad, Apple a présenté un Macbook Pro 13 pouces à écran Retina et ses nouvelles gammes de Mac Mini et d'iMac, tous privés de lecteurs de disques optiques.