Depuis quelques jours, une nouvelle famille de machines virtuelles a fait son apparition sur le cloud public Azure. Avec la Série B, proposée en préversion, Microsoft assure fournir le coût le plus bas, quelle que soit la taille de la VM, avec un usage de CPU flexible. Le fournisseur part du constat que de nombreux traitements exécutés sur les VM - qu'ils soient associés à des serveurs web, de petites bases de données ou des environnements de test - ne requièrent la performance CPU maximum que de façon très ponctuelle, par exemple lors de pics de trafic ou autre cas équivalent. Alors que la tarification d'une VM est généralement facturée sur la base de la puissance CPU, la Série B vient moduler ce coût. Ainsi, quand leurs souscripteurs n’utiliseront pas la pleine puissance du processeur, ils vont accumuler des points. Ensuite, lorsque la VM aura atteint un crédit suffisant, il sera possible d'exploiter sa puissance au maximum, jusqu’à 100% du vCPU pendant la séquence où l’application en a besoin, explique dans un billet Corey Sanders, directeur du Compute pour Azure. « Ce niveau de contrôle vous donne une extrême flexibilité sur le coût », souligne-t-il.

Ces instances exploitent au minimum des processeurs Intel Haswell à 2,4 GHz E5-2673 v3. La préversion de ces VM (qualifiées en anglais de « burstable ») est disponible en Europe de l’Ouest, donc en France. Leur tarification démarre à 0,009 €/heure pour l’instance B1S (1 cœur, 1 Gio de RAM et 2 Gio de stockage temporaire) et monte jusqu’à 0,209 €/heure pour l’instance B8MS (8 cœurs, 32 Gio de RAM et 64 Gio de stockage temporaire). Avec l’offre Azure hybride, qui permet d’utiliser ses licences Windows Server locales et de payer « uniquement les coûts liés au calcul de base », le prix est ramené de 0,006 €/heure pour la B1S à 0,183 €/heure pour la B8MS.