Issue d’un rachat effectué en 2013, la plate-forme ScaleIO occupe une position singulière dans la gamme d’EMC. Cette solution créée en effet des SAN virtuels en combinant des ressources de stockage hétérogènes inexploitées sur les serveurs (SSD, cartes flash PCIe et disques durs traditionnels). L’arrivée de ScaleIO 2.0 marque l’intégration de la plate-forme dans l’environnement EMC afin de répondre aux besoins des clients habituels de la firme de Boston, à savoir les  banques et les entreprises de télécommunications, qui commencent à adopter le SDS (Software Defined Storage).

Comme d'autres plates-formes de stockage basées sur du logiciel, la start-up StorPool pousse également une solution capable de construire un pool de stockage partagé en mode bloc. ScaleIO est conçue pour affranchir les données d’un matériel spécifique afin d’aider les entreprises à mieux réorganiser les ressources de stockage disponibles. Il est ainsi possible de réallouer des capacités flash en attachement direct et des disques durs en réseau pour servir d’autres applications. EMC propose toutefois son propre matériel standard - sur base Quantas - pour déployer ScaleIO avec son architecture convergente VxRack.

Gestion des accès avec Active Directory et LDAP

La mise à jour ScaleIO 2.0 apporte trois fonctionnalités conçues pour renforcer la plate-forme vers le bas et répondre aux exigences réglementaires. Par obligation, les institutions financières sont en effet plus strictes que la plupart des autres entreprises quand il s’agit de conserver les informations de leurs clients. ScaleIO travaille également avec plusieurs des plates-formes open source que beaucoup de ces clients et entreprises du monde web adoptent. Elles peuvent désormais contrôler l'accès des utilisateurs aux données stockées sur les pools ScaleIO par le biais des plates-formes de gestion des utilisateurs basés sur les rôles, à savoir Active Directory et LDAP (Lightweight Directory Access Protocol), au lieu de le faire séparément avec ScaleIO.

En outre, le système supporte désormais IPv6, qui offre plus d’adresse IP et présente des avantages en matière de sécurité sur IPv4. ScaleIO 2.0 est également mieux équipé  pour assurer sa propre sécurité. Tous les composants du logiciel sont signés numériquement afin que la solution puisse automatiquement vérifier chacun des éléments afin de déterminer s’ils ont été compromis.

Meilleur intégration à OpenStack

La mise à jour ajoute également le support d’Ubuntu Linux, très populaire sur les plates-formes cloud computing qui encapsulent leurs applications dans des conteneurs Docker. Et EMC a contribué au développement des pilotes ScaleIO pour OpenStack, afin que les entreprises intègrent plus facilement la plate-forme SDS à leur infrastructure de stockage sous-jacente dans les environnements OpenStack. Jusqu'à présent, les utilisateurs devaient composer avec OpenStack pour trouver des pilotes compatibles.