Barack Obama l'avait indiqué pendant la campagne présidentielle : l'accent serait mis, pendant son mandat, sur l'IT et, de façon plus générale, les sciences. Pour mener à bien ses desseins, le locataire de la Maison Blanche continue de constituer ses équipes. Il vient ainsi de nommer les membres du PCAST (President's council of advisors on science and technology), les conseillers présidentiels scientifiques et technologiques. Parmi les vingt membres de ce comité, Barack Obama a placé Eric Schmidt, le PDG de Google et fervent partisan du président lors de sa campagne électorale, et Craig Mundie, le patron de la recherche de Microsoft. Le président américain a également confirmé sa promesse de doper la recherche scientifique en affirmant, devant la National academy of sciences (NAS), son intention de porter les dépenses en R&D de son administration à 3% du PIB, contre 2,66% en 2007. Soit « l'engagement le plus important de l'histoire américaine pour la recherche scientifique et l'innovation », a expliqué le successeur de George W Bush. Barack Obama veut, par ailleurs, doubler le budget de trois institutions scientifiques au cours des dix prochaines années : la National science foundation, le Department of energy's office of science, et le National institute of standards and technology. « Nous n'allons pas seulement égaler [les dépenses] consenties [par les Etats-Unis] lors de la course à l'espace, nous allons les dépasser en mettant en place des politiques d'investissement en recherche fondamentale et appliquée, en créant de nouvelles incitations à l'innovation privée, en favorisant les avancées dans les domaines de l'énergie et de la médecine, et en améliorant l'enseignement des maths et des sciences », a détaillé le président.