Créée en 2013, Dataiku a tout de la start-up prometteuse. Réalisant déjà plus d'un million d'euros de chiffre d'affaires et comptant une vingtaine de clients et de grandes références telles que Chronopost ou Pages Jaunes, la jeune entreprise est même bénéficiaire depuis sa création et a toujours assuré son développement grâce à ses fonds propres. Aujourd'hui, la start-up change de braquet en annonçant sa première levée de fonds, d'un montant de 3 millions d'euros effectuée auprès de Serena Capital et d'Alven Capital.

« Cela faisait un moment que l'on avait vocation à lever des fonds pour développer l'activité commerciale », explique Florian Douetteau, CEO de Dataiku. « Cette levée va permettre d'étendre les fonctions de Data Science Studio et a vocation à simplifier tout ce qui est de l'ordre de l'enrichissement, la récupération et le croisement des données pour permettre de fabriquer des systèmes big data qui fonctionnent mieux et aussi travailler sur de l'aspect prédictif, fabriquer des modèles pour planifier et prévoir qui a besoin de l'historique des données ».

Un bureau d'une dizaine de personnes ouvert à New-York

Le jeune éditeur, qui propose également une version gratuite de sa plate-forme Data Science Studio combinant outils de gestion de données, visualisation et analyse prédictive, a également l'intention de se servir de cet apport financier pour se développer à l'international, en particulier aux États-Unis, avec l'ouverture d'un bureau à New-York. Il ne s'agira pas d'un bureau de recherche et de développement, toutes ces ressources étant en France, mais d'un avant poste commercial pour distribuer Data Science Studio, qui comptera un peu moins d'une dizaine de personnes. Une expansion des activités de Dataiku en Europe n'est par ailleurs pas à exclure.

Comptant actuellement 16 personnes, la start-up va aussi profiter de sa levée pour renforcer très significativement ses effectifs d'ici la fin de l'année qui approcheront alors, bureau new yorkais compris, les 40 employés. A l'occasion de cette levée, les deux investisseurs Serena Capital et d'Alven Capital se voient également confier un siège au comité consultatif du groupe.