Un tiers des entreprises a du mal à identifier à quoi pourrait bien servir concrètement le Big Data et surtout ce qu'il pourrait rapporter. Un quart n'y consacre donc pas de budget significatif. C'est le résultat de la récente étude menée par le cabinet Markess International. La principale utilité attendue est cependant l'amélioration du service client, devant le gain de parts de marché et le développement de la fidélité client.

Outre cette difficulté à estimer le retour sur investissement d'un projet en matière de Big Data, seulement un dixième des répondants estime avoir une connaissance suffisante du domaine. Une grosse moitié juge avoir besoin de certaines informations complémentaires et un quart de beaucoup d'informations. Un peu moins d'un dixième des répondants déclarent tout ignorer du Big Data.

La gestion des données en temps réel est mal connue

Si la variété des données, avec notamment le problème des données non-structurées, est globalement bien intégrée, ainsi que la difficulté à traiter techniquement des volumes importants, la vélocité (et notamment la gestion en temps réel des données) est largement ignorée. Pourtant, accélérer les traitements et réduire les temps d'analyse sont identifiés comme un enjeu majeur.

Un tiers des entreprises ayant répondu ignorent de combien les volumes de données ont varié ou vont varier. Mais les croissances significatives depuis 2010 (+10% au moins) concernent au moins un quart des répondants. A peine moins connaissent une hausse de 25% au moins. Environ un cinquième des répondants anticipent une hausse d'au moins 25% des volumes de données d'ici 2014. La problématique du stockage est celle qui est la mieux maîtrisée par les entreprises parmi toutes les problématiques techniques, l'analytique sur les données extérieures (web) étant la moins maîtrisée.