L'association note en effet que les fonctions de la high-tech sont celles qui reçoivent le moins de candidatures : les filières informatique et R&D, nettement en dessous d'une moyenne de 40 candidatures par offre, reçoivent 19 demandes seulement pour une offre d'emploi. Pourtant, les activités informatiques et les études/conseils sont celles qui recrutent le plus. On ne s'étonnera donc pas du faible taux de postes pourvus dans ces filières (qui s'élève à 56% en R&D), ni de la part élevée des recrutements abandonnés, dont 34% sont toujours en cours dans le secteur R&D. Principale raison de ces abandons ? La définition du poste, qui rassemble 37% des sondés. D'ailleurs, c'est l'informatique qui semble faire les frais des plus fortes tensions du marché de l'emploi, avec la plus forte part de recrutements jugés difficiles. Dans cette filière, 80% des recruteurs indiquent ne pas trouver les bons candidats : 46% jugent les procédures de recrutement très difficiles, et 36% estiment même qu'elles sont très difficiles. Du coup, les entreprises informatiques ont tendance à cibler des jeunes diplômés : c'est notamment le cas de 68% d'entre elles.