Le PDG de France Télécom, Stéphane Richard a affirmé ne pas envisager de plan social chez France Télécom. Son approche de l'emploi est pluri-annuelle et tient compte de la démographie de l'entreprise. En clair, avec une moyenne d'âge de 48 ans, les effectifs vont naturellement se réduire dans les années à venir avec les départs en retraite. Le mot de « sureffectif » est donc banni pour l'opérateur. « Ma ligne de conduite, c'est s'adapter sans brutalité » souligne Stéphane Richard. 

Ce qui n'empêche pas de manifester sa mauvaise humeur concernant l'arrivée de Free Mobile et ses conséquences sur l'emploi. Le PDG de France Télécom a estimé qu'on ne pouvait raisonner uniquement sur le consommateur. Il faut aussi prendre en compte le salarié, ce qui selon lui n'a pas été fait. Il estime que l'impact sur l'emploi aujourd'hui très commenté aurait pu être envisagé avant l'arrivée du 4ème opérateur. « On ne peut pas déplacer plusieurs milliards d'euros de valeur dans un secteur d'activité comme le nôtre sans  qu'il y ait d'impacts assez lourds sur les entreprises ».

Le dirigeant a également confirmé étudier la possibilité de baisser de 30% la rémunération des hauts dirigeants du groupe (une information de La Lettre de l'Expansion). Il ne donne pour autant pas plus de précision. La mesure correspond aux souhaits du gouvernement de limiter les rémunérations des dirigeants des entreprises où l'Etat détient une participation. Stéphane Richard juge toutefois plus adapté de traiter le sujet au cas par cas, suivant la situation de chaque entreprise.