Capgemini renforce ses actions en faveur du handicap.  Après la signature d'un premier accord en 1996, puis d'un deuxième en 2010, la SSII signe son troisième accord d'entreprise en faveur de l'emploi des personnes handicapées, avec l'approbation de la CFTC, la CFE-CGC, la CGT et FO.  D'une durée de trois ans, cet accord inclut 5 volets, dont deux prioritaires, axés sur une progression du taux d'emploi au sein du groupe et sur la mise en place d'une politique d'accueil et de formation de stagiaires et d'alternants en situation de handicap. Au cours des deux dernières années, les objectifs de recrutement prévus par l'entreprise ont été dépassés avec 107 travailleurs handicapés embauchés au lieu des 95 prévus. En 2011 le taux d'emploi de ces personnes au sein du groupe s'élevait à 1,7%, l'objectif étant d'atteindre 2% en 2012

La SSII poursuivra sa collaboration avec les grandes écoles et les universités pour favoriser l'orientation des étudiants handicapés vers les métiers du conseil et de l'informatique et les inciter à acquérir un niveau de qualification supérieur.

Un bilan positif

Les trois autres pans de l'accord concernent le maintien dans l'emploi des personnes handicapées. Le groupe procédera à des aménagements des conditions de travail, réalisera des bilans de compétences et des formations et accordera des aides.

L'entreprise favorisera le soutien en milieu adapté et protégé  via des partenariats avec des Etablissements et Services d'Aide par le Travail (ESAT) et des Entreprises Adaptées (EA). Des actions d'information et de sensibilisation seront parallèlement déployées via des modules d'e-learning, des mises en situation et des ateliers d'initiation.

 « Notre bilan aujourd'hui est positif au regard de ce qui se pratique dans notre branche », souligne Philippe Braconnier, directeur Mission Handicap, Capgemini-Sogeti . « D'après Syntec Numérique, la moyenne sur le secteur IT se situe à 0,6%, donc nous avons réussi en quelques années avec notre Mission Handicap à nous positionner bien au-dessus de cette moyenne », précise-t-il  « Cela ne suffit pas pour autant. Nous avons la volonté de continuer à accueillir de nouveaux collaborateurs handicapés et à les former, tout en sensibilisant les élèves des collèges et des lycées à nos métiers.  Nous souhaitons leur dire que même handicapé, devenir ingénieur ou consultant, c'est possible. Car le vrai problème est là : 80% des personnes en situation de handicap ont un niveau inférieur au baccalauréat ».