L’éditeur français Cegid vient de racheter la plateforme de commerce électronique B-to-C Magelia qu’il va intégrer à sa suite logicielle Yourcegid Retail Y2 conçue pour le secteur de la distribution en boutique. La société dirigée par Patrick Bertrand confirme ainsi sa stratégie d’accélérer son développement autour des services cloud et logiciel par des opérations de croissance externe, pour accompagner ses clients dans leur transition numérique. Cegid souligne que la plateforme e-commerce Magelia WebStore lui permet de fournir aux enseignes spécialisées une offre omnicanale tout en un en mode SaaS.

Conçue par la société française Magelia, dirigée par Yves-Alain Ligault, la plateforme est développée en .Net. Elle est proposée en Open Source dans une édition communautaire (sous licence OSL-3), dans des éditions Professional et Enterprise et en mode cloud, donc, hébergée sur Microsoft Azure. Ses fonctionnalités e-commerce multi-boutiques couvrent l’organisation des catalogues, la gestion intégrée des contenus, un pilotage multi-points du stockage, la gestion des devises et des taxes, des extensions vers des plateformes de paiement, le e-marketing, le SEO, l'analyse du trafic web, etc. La solution compte parmi ses clients MyBlend (du groupe Clarins), Leonor Greyl et HMV (groupe multimédia britannique).

Magelia WebStore permet de gérer les prix à partir d’un seul écran, avec des prix différents pour chaque produit en fonction des catalogues associés.

Magelia apporte donc la brique e-commerce à Cegid qui a déjà fortement développé ses solutions permettant d’enrichir l’expérience apportée aux clients dans les magasins physiques. En mars dernier, sur son événement Connections, à Berlin, Cegid en avait présenté les plus récentes évolutions. Il s'agit de la troisième acquisition pour l'éditeur lyonnais depuis le début de l’année. Dans le retail, il a notamment racheté JDS Solutions, aux Etats-Unis. Sur le premier semestre de cette année, les revenus de ses solutions cloud, en progression régulière, ont représenté 61% de son chiffre d’affaires logiciel.