Chrysler a dû présenter ses excuses pour un "commentaire déplacé" provenant de son compte principal sur Twitter, @ChryslerAutos, le 9 mars, lorsqu'un tweet envoyé aux 7.500 followers du compte a été publié. Le tweet en question parlait de l'ironie de la situation à Détroit, qui est considérée comme la ville des voitures mais dans laquelle personne ne sait conduire ("I find it ironic that Detroit is known as the #motorcity and yet no one here knows how to f**king drive"), d'après des retweets du message incriminé qui se sont répandus sur le réseau.

Chrysler a rapidement expliqué à ses suiveurs que le tweet provenait d'une agence publicitaire sous contrat avec Twitter, et que l'agence en question avait depuis licencié l'employé coupable. Même si Chrysler a gagné des followers depuis l'incident, cela montre que la communication directe avec les clients comporte tout de même des risques.

Des opérations de com plus ou moins réussies

Il y a eu quelques succès, comme l'utilisation du hashtag #Progressls par Audi dans une pub du Super Bowl de cette année, ou encore la campagne publicitaire "Fiesta Movement" de Ford. Ces deux initiatives ont fait entrer les messages des constructeurs dans l'inconscient collectif. Cette semaine, Chevrolet a équipé dix véhicules en Amérique du Nord avec du matériel permettant de tweeter à bord, avant de les envoyer sur la route vers le festival South by Southwest, dans le cadre d'une campagne marketing pour ses équipements.

Ce n'est pas la première fois non plus qu'une marque fait un faux pas dans les médias sociaux. On pense notamment à la première tentative d'utilisation des réseaux sociaux par Toyota Australie, qui s'est soldée par le retrait d'une pub controversée pour la Yaris, créée dans le cadre d'un concours.

Honda avait également eu mauvaise presse lorsqu'un cadre de l'entreprise s'est mis à poster des messages sur Facebook pour contrer les critiques des utilisateurs qui commentaient une photo du modèle Crosstour. Il a fini par être identifié par les utilisateurs qui ont trouvé son profil sur le site de réseaux professionnels LinkedIn.