Le cabinet « Jobmarketingvente.com » vient de publier les résultats de l'enquête menée en janvier auprès de 739 commerciaux et marketeurs. On le sait, ces fonctions ont été particulièrement chahutées depuis la crise financière de 2008. L'amélioration de leur moral est-elle aussi lente que la reprise économique ? D'une manière générale oui, si l'on se fie aux principaux résultats de cette enquête. Plus des trois quarts des représentants des services marketing et commerciaux se disent « stressés » : 75,5% pour le marketing et 77,7% pour le commercial. C'est bien sûr encore énorme, mais ces deux fonctions affichent respectivement des diminutions du stress de 4,7% et de 2,5% par rapport à 2010.

Ce stress reste principalement lié à la difficulté d'atteindre les objectifs, à la charge de travail (jugée trop lourde par plus de 50% des interrogés), à la pression hiérarchique et à l'ambiance au travail. En l'occurrence, l'ambiance ne s'améliore quasiment pas : une majorité la trouve insatisfaisante et 20% des interrogés estiment qu'elle est carrément « mauvaise ».

Pas le moment de changer d'entreprise...


L'amélioration la plus nette concerne les marketeurs : ils ne sont plus « que » 74,5% à estimer qu'il leur serait difficile de trouver un nouvel emploi, alors que la proportion était de 80,8% en 2010. Chez les commerciaux, cette part reste moins importante et quasiment stable (66,4% contre 65,9% l'an dernier).

Enfin, il faut noter qu'en France, la mobilité est paradoxalement moins importante qu'en 2010 : ils ne sont plus que 43,8% à accepter de quitter leur région d'origine, alors que plus de la moitié d'entre eux étaient prêts à le faire l'an dernier. De même, quasiment 60% des répondants refuseraient d'aller travailler à l'étranger. Et pour ceux qui y seraient prêts, ils sont 81,8% à ne pas vouloir quitter l'Europe.Un dernier indice concernant la confiance des marketeurs et des commerciaux dans l'avenir : plus de 75% d'entre eux n'ont pas envie de créer une entreprise...