Dans la catégorie des outils décisionnels accessibles sur mobile, Qliktech met à la disposition de ses clients une application pour l'iPhone. Celle-ci présente l'intérêt de tirer parti des spécificités du téléphone d'Apple en donnant accès en temps réel aux données des applications QlikView dans l'entreprise. C'est en mode Cover Flow que l'utilisateur feuillette les analyses et rapports auxquels il peut accéder, de la même façon qu'il fait habituellement défiler ses photos ou les pochettes de ses albums de musique. L'interface multipoint de l'iPhone est exploitée sur l'ensemble de l'application, pour sélectionner une information ou zoomer sur une portion d'écran à l'aide d'un pincement de doigt. La fonction GPS est également mise à profit. Elle servira à afficher des informations en rapport avec la situation géographique de l'utilisateur : les données des clients ou des fournisseurs situés dans le secteur où il se trouve, par exemple. Cette application pour iPhone est téléchargeable gratuitement. Parmi les acteurs du décisionnel, si QlikTech se présente comme un challenger par rapport aux éditeurs très établis comme SAP/BO ou Cognos, il a réussi cette année une avancée notable. Cet éditeur suédois, qui mise sur sa technologie « in memory » (analyse des données en mémoire), a vu son chiffre d'affaires croître de 50% en 2008, à 120 M$, par rapport à l'année précédente. Dans le même temps, sa base installée a progressé dans des proportions presque équivalentes (+45%) pour atteindre 10 585 clients dans 92 pays (soit un peu plus de 270 nouveaux clients par mois). En France, l'éditeur en compte 300 dont 200 gagnés en 2008. Il est vrai que son application phare, QlikView, peut se déployer assez rapidement, dans les entreprises de taille moyenne ou dans le cadre de projets départementaux. Ces délais de mise en route réduits et les possibilités de réactivité qui en découlent ont certainement constitué un atout pour les entreprises qui ont dû réduire certains investissements en 2008. Une stratégie de diffusion virale « Nous avons une approche concrète et factuelle, qui s'appuie sur une stratégie de diffusion un peu virale, explique René Bergniard, président de QlikTech France. Nous avons un principe très simple. Nous proposons aux entreprises de faire un essai sur une problématique métier et, dans neuf cas sur dix, cet essai est concluant. » Il est possible de télécharger l'outil complet et de l'utiliser pendant quinze jours. Très souvent, les personnes qui téléchargent réalisent elles-mêmes une application puis appellent QlikTech pour aller plus loin. « Il s'agit d'informaticiens ou d'utilisateurs fonctionnels avertis, reconnaît René Bergniard. Mais l'utilisateur n'a pas besoin de formation pour comprendre ce que l'on peut réaliser avec l'outil. Il dispose d'une vision globale de ses données dans lesquelles il navigue sans la contrainte d'une prédéfinition. » En France, depuis un peu plus d'un an, l'offre de QlikTech a fait une percée dans les établissements de santé (hôpitaux, groupements de maisons de retraite...). « Ils doivent de plus en plus pouvoir justifier de leurs dépenses et savoir où ils peuvent faire des économies, rappelle René Bergniard. Analyser un dossier patient est une démarche complexe. Nous avons des partenaires, notamment Maya Consulting, qui ont réalisé une application spécifique pour le faire et permettre à leurs clients de comparer leurs dépenses avec la moyenne nationale. » La version 9 de QlikView devrait sortir avant l'été. En savoir plus : - Télécharger QlikView for iPhone