Exéco  une association qui assure depuis plus de 10 ans des prestations de conseil, de formation et de recrutement autour du handicap participe à la 2ème édition du Défi H, le Trophée des Grandes Ecoles et des Universités au service du handicap organisé par Sogeti et Le Monde Informatique. Ses interventions concernent la conception et l'accompagnement de politiques d'emploi en faveur des personnes en situation de handicap auprès essentiellement de grandes entreprises et ce, sur le territoire national.

« Le fait de participer à ce concours en tant que membre du jury ouvre notre engagement dans le champs du handicap à travers une action différente de nos interventions habituelles», a souligné Noëlla Renou, consultante chez Exéco. Selon elle, il y a eu des avancées réelles grâce à la loi pour l'égalité des droits et des chances de février 2005. « Au cours des 7 dernières années, davantage d'entreprises ont associé la question du handicap à leur politique de gestion des ressources humaines », assure Noëlla Renou. « Auparavant, cette thématique était souvent rattachée au domaine social ou médical. De plus, aujourd'hui, un certain nombre d'entreprises ont un chargé de mission handicap. Les SSII, notamment, se sont fortement mobilisées sur ce sujet. Capgemini est l'une des pionnières, avec la mise en place dès 1996, dans les régions Rhône-Alpes et Ouest, d''une politique active d'emploi des personnes handicapées.»

Aborder le handicap de façon naturelle

Toutefois, malgré ces avancées, la mise en application de la loi de février 2005 reste encore insuffisante, estime la consultante. « Dans l'informatique comme ailleurs, l'employabilité des personnes handicapées est complexe à réaliser par diverses contraintes métiers notamment », considère-t-elle. Mais une compétition comme le Défi H peut faire évoluer les mentalités. « Outre le développement de projets innovants et créatifs, ce concours permettra de sensibiliser nos futurs managers » ajoute-t-elle. « Nous souhaitons que ces jeunes intègrent le handicap de façon naturelle et voulons leur donner les pistes pour ouvrir le champ des possibles entre l'emploi et les personnes en situation de handicap. Ce type d'actions peur faire évoluer les choses dans la mesure où elles sont axées sur des travaux de recherche de compensation technique au service de ces personnes pour demain. Aujourd'hui, les grandes écoles d'ingénieurs montrent qu'elles vont dans ce sens par rapport à certains projets, et qu'elles peuvent établir la relation avec des entreprises sur la question du handicap.»