Dell a confirmé hier qu'il allait réduire son effectif mondial. Il parle d'un faible pourcentage, mais au regard du nombre de personnes qu'il emploie, cela pourrait représenter quelques milliers de salariés. Le groupe texan n'a pas donné davantage de détail sur le nombre de postes menacés.

Selon le rapport annuel de Dell, publié il y a un an, la société dirigée par Michael Dell regroupait 113 000 personnes dans le monde à la fin de son dernier exercice fiscal clos le 1er février 2013. Sur cet effectif, 40 500 personnes se trouvent aux Etats-Unis.

Des départs volontaires


Dans un e-mail adressé à nos confrères de Computerworld, David Frink, porte-parole du groupe, a confirmé qu'un « petit pourcentage des équipes mondiales avait accepté l'offre d'une indemnité de départ importante associée à un programme de départ volontaire de l'entreprise ». Aucun détail n'a été communiqué sur la répartition géographique de ces départs.

David Frink a également indiqué que la société avait pris des mesures pour optimiser ses activités et améliorer son efficacité au cours des quelques dernières années. Et que, comme toute entreprise prudente, elle allait continuer à le faire. « Dans le même temps, nous recrutons dans des domaines stratégiques pour nos activités, incluant le développement matériel et logiciel, l'ingénierie et la couverture de la clientèle au niveau mondial ».

C'est le site The Register qui a le premier informé de la possibilité de suppressions d'emploi chez Dell. Il évoquait un chiffre de 15 000 postes concernés, mais Dell a démenti. Au cours des récentes années, tous les grands acteurs IT ont réduit leurs effectifs, en particulier IBM et HP, ce dernier ayant récemment annoncé de nouvelles coupes.