Le CHU de Nice voulait mieux assurer la traçabilité totale des échantillons issus de prélèvements organiques tout en respectant les impératifs de confidentialité et de fiabilité liés à la nature des produits suivis. Il a intégré le pôle de compétitivité international Solutions Communicantes Sécurisées (SCS) pour travailler sur ce sujet avec ST Microelectronics, IBM, Tagsys, Psion, SPS, l'Institut Paoli Calmette, et l'Ecole des Mines de Saint Etienne.
L'établissement a donc mis en oeuvre une solution pilote sur les prélèvements thoraciques depuis juillet 2010 baptisée Mistrals. Elle a été développée puis intégrée par Fréquentiel. Son déploiement est envisagé sur l'ensemble des prélèvements.

La technologie choisie est celle de la RFID. Celle-ci permet en effet un repérage constant de l'échantillon tagué tout au long de la chaîne de traitement, du prélèvement au stockage définitif, y compris jusqu'à -196°C, parmi les 57 000 pièces stockées à ce jour. De plus, l'absence d'étiquette lisible par un oeil humain garantit la confidentialité des données tandis que le RFID permet malgré tout de gérer un grand nombre d'informations pouvant être lues sans contact (en l'occurrence avec des PDA Workabout Pro de Psion). Chaque échantillon prélevé peut être associé à jusqu'à 500 données par patient.