La façon dont cette opération sera menée reste toutefois confuse. C'est Terry Myerson de Microsoft, en charge de l'ingénierie pour Windows Phone 7, qui avait déclaré lors de la récente conférence annuelle TechEd de Microsoft - où Windows Phone 7 avait joué les figurants - que des téléphones chargés avec une préversion du nouvel OS mobile de Microsoft seraient disponibles à cette date afin de permettre aux développeurs de tester leurs applications. Mais depuis, aucune autre précision n'@a été donnée quant aux modalités de sélection des futurs testeurs et de livraison des téléphones.

Pour l'instant, les développeurs se débrouillent seuls pour essayer de comprendre. «Je crois que les développeurs éligibles pour recevoir des mobiles avec Windows Phone 7 sont ceux qui ont déposé des applications Windows Mobile 6 sur le site dédié à cette plate-forme, » a déclaré Kevin Hoffman, blogueur, auteur de plusieurs ouvrages sur le développement sous Windows et par ailleurs responsable systèmes pour une entreprise de recyclage de déchets dans le Connecticut.

Au moins, l'objectif de Microsoft est clair : livrer des téléphones avec des préversions pour les développeurs - que ce soit de grands éditeurs de logiciels indépendants ou de petites structures diffusant un ou deux logiciels, créateurs de jeux compris - qui se sont sérieusement investis dans le code prébêta actuel et les outils de développement pour Windows Phone 7. Avec ces combinés fonctionnels, les développeurs pourront charger, tester et déboguer les applications Windows Phone 7, opération essentielle pour nombre d'entre eux, mais pas pour tous. Aujourd'hui, les développeurs ont en effet à leur disposition un programme d'émulation livré avec le SDK de Windows Phone qui a bonne réputation et qui fonctionne sur un PC sous Windows. L'émulateur reproduit le comportement d'un téléphone, y compris pour l'interface tactile. Sauf que pour concevoir et affiner une application tactile pour le futur OS entièrement remodelé, rien ne peut remplacer un véritable terminal.