Plusieurs acteurs importants du marché des disques durs vont se regrouper cette semaine pour rappeler que le stockage ne se borne pas à la mémoire flash. Seagate Technology, Toshiba, Western Digital et HGST vont lancer la Storage Products Association à l'occasion du Flash Memory Summit, un événement qui se tient du 13 au 15 août à Santa Clara.

Bien que les membres fondateurs de la SPA fabriquent eux-mêmes des SSD (solid-state disks) à base de mémoire flash, à côté des disques durs, ils veulent ramener ces derniers dans les conversations. David Burks, président de l'association, souligne qu'ils ne vont pas disparaître parce que les entreprises et les consommateurs achètent plus de mémoire flash. « La NAND flash a un rôle important, mais il y a aussi un rôle important pour les médias basés sur les disques durs ».

Les disques durs restent nécessaires et pertinents

En fait, le volume de données sur les disques traditionnels dépasse toujours la mémoire flash dans ses différentes formes, incluant les SSD, les cartes serveurs PCIe et les puces que l'on trouve dans les terminaux grand public. Mais comme toute nouvelle technologie qui émerge rapidement, la flash a retenu davantage l'attention ces dernières années. Le stockage SSD offre un accès beaucoup plus rapide à l'information, occupe moins de place et consomme moins d'énergie, suscitant l'intérêt des consommateurs et des entreprises. 

Il est logique que les fabricants de disques durs cherchent à attirer l'attention, fait remarquer Roger Kay, analyste chez Endpoint Technologies Associates. « Ils ont en quelque sorte été remplacés par le flash aux yeux du public ». Et la baisse des prix y contribue.

L'association SPA veut maintenir les disques durs dans l'actualité parce qu'ils restent pertinents, insiste David Burks. Tandis que la flash peut accélérer le stockage à la fois dans les terminaux et les datacenters, il sera toujours nécessaire d'utiliser des disques durs pour tenir le choc face au flux de données dans un avenir prévisible.