Econocom a les moyens de devenir un « corporate reseller-SSII », un genre qui n'existait pas pour l'instant malgré les tentatives initiées dans les années 90 (Ista, Agena, etc.). Concrètement, Econocom emploie, après avoir digérer ECS, 2 500 personnes en Europe pour vendre, déployer et maintenir des matériels informatiques. L'objectif devient de développer l'activité liée aux applications logicielles et aux services. A la place de la revente de matériels ? « Non, c'est du business additionnel », affirme Jean-Philippe Melet, Directeur Général d'Econocom Managed Services France.

Environ 1 000 recrutements prévus


Pour devenir crédible en tant que société de services, le revendeur doit développer un effectif de consultants qui n'atteint pour l'instant qu'une centaine de personnes, pour 40 agences en France. « D'ici 2013, il y en aura 1 000 », affirme Jean-Philippe Melet. Comment vont-ils faire ? La croissance organique et les recrutements ne suffiront pas : Econocom va utiliser son carnet de chèques et racheter des SSII. Qui ? « Nous étudions actuellement plusieurs dossiers, dont certains pourraient vite aboutir, explique Jean-Philippe Melet. Au jour d'aujourd'hui, les croissances externes envisagées concernent des SSII de taille moyenne et devraient être finalisées au dernier trimestre 2011 ».

Mais si Econocom a de l'ambition - et la trésorerie suffisante - pour s'acheter des parts de marché dans le domaine des services informatiques, l'entreprise va également innover en matière de tarification : le prix « jour/homme » va être remplacée par des formules forfaitaires, notamment grâce aux nouvelles possibilités offertes par le cloud computing et le SaaS.