La nouvelle directrice générale d'Engie (l'ex GDF Suez), Isabelle Kocher n'a pas tardé à mettre le cap sur le digital. Son raisonnement ? Sélectionner cinq axes de développement : le big data, la mobilité, l'internet des objets, les  logiciels et la cybersécurité et développer sur ces cinq domaines des logiciels adaptés à ses métiers. C'est le but de la digital factory qui permettra d'associer une centaine de spécialistes, moitié internes, moitié externes. Elle est placée sous la responsabilité de Yves le Gélard, dga et cdo du groupe.

Attention, précise Isabelle Kocher, le digital n'est pas une nouveauté chez Engie, le groupe  a développé en interne 4 500 logiciels métier. Mais la digital factory franchit une autre étape en mettant à disposition de toutes les entités du groupe des logiciels qui permettront d'améliorer les offres, d'être plus compétitifs, de changer les modes de fonctionnement. Le Groupe veut redessiner son portefeuille en se concentrant sur ses trois métiers : la production d'électricité bas carbone, les infrastructures énergétiques et les solutions intégrées pour ses clients, particulier, entreprise ou territoire.

1,5 milliard d'euros aux nouveaux business et au digital

Engie a lancé un programme de transformation sur trois ans, avec 15 milliards d'euros consacrés à la rotation de portefeuille et 22 milliards d'euros aux investissements. 1,5 milliard d'euros sera consacré sur 3 ans aux nouveaux business et au digital. Le lancement de la digital factory, au 1er juillet, intervient peu après l'innovation week qui  a permis de faire émerger, pour la deuxième année consécutive les innovations en préparation dans le groupe. 

Engie  a signé trois partenariats autour de sa digital factory. Avec Fjord, le studio de design d'Accenture sur le thème du parcours client. Avec C3 IoT et sa plateforme IoT pour gérer de fortes volumétrie de données par l'IT. Avec Kony, spécialiste d'applications mobiles pour smartphone ste tablettes.