Sur le premier point, la conception même des centres de données, le Gartner remarque que les datacenters actuels ont été créés pour la plupart à l'ère du mainframe. Donc, pour une performance moyenne selon les critères actuels. Il y a par exemple peu de variation possible de température ou de consommation énergétique.

Aujourd'hui, les exigences sont différentes sur les  systèmes mécaniques et électriques, la composition, la charge de travail et l'âge du matériel. De nouveaux modèles arrivent ajoutant des zones de densité différentes suivant les charges de travail. Les zones secondaires s'occupent des applications consommant une quantité uniforme d'énergie.  Les zones à faible densité soutiennent l'équipement de faible puissance.

Le green IT laissé pour compte

Concernant l'efficacité énergétique, peu de gestionnaires de datacenters y prêtaient attention. Sauf s'ils étaient poussés par l'opinion publique. Les nouveaux gestionnaires, eux, s'y penchent sérieusement. Les nouveaux centres respectent donc de nouvelles normes.

Les gestionnaires se préoccupent également de la densité des équipements (racks et serveurs) dans l'environnement du datacenter. La plupart des centres de données étant actuellement sous utilisés. La densité moyenne serait de 60% dans le monde actuellement. Il faudrait parvenir à 85 ou 90%. L'avènement du cloud computing devrait permettre d'atteindre ces nouveaux ratios. 

Ce fameux cloud va permettre de transférer une partie de la charge de travail « dans le nuage » donc de libérer plus facilement de l'espace au sol et de la puissance. De ​​nombreuses entreprises utilisent déjà des installations de colocalisation comme mécanisme de débordement. Toutefois, dans ce cas, la ressource de calcul est toujours détenue et gérée par le propriétaire de l'application. Avec le cloud, ce sera le rôle de l'hébergeur. 

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