Les PME anglo-saxonnes appréhendent encore mal ce que recouvre le cloud computing. C'est ce qu'indique une enquête menée auprès de 1 500 petites et moyennes entreprises britanniques et américaines entre mi-octobre et mi-novembre par le cabinet d'études Vanson Bourne, pour le compte de l'hébergeur Rackspace Hosting. Ce dernier s'inquiète de constater que 57% des PME britanniques et 58% des PME américaines ne connaissent tout simplement pas le terme cloud computing qui désigne l'accès à une infrastructure et à des services informatiques hébergés. Selon les résultats de l'enquête, cette expression relève de l'énigme et, à ce stade, semble semer la confusion plus qu'elle ne promeut le concept. La désignation 'cloud computing' est pourtant de plus en plus fréquemment employée par les plus grands fournisseurs d'infrastructures. Parmi ses principaux zélateurs, on trouve ainsi IBM, Microsoft, Google et Amazon, ou encore Sun, HP, Dell, Intel, EMC, VMware, Citrix et Yahoo. Des définitions variées pour un même concept Les réponses des PME sondées sont néanmoins modulées. 43% des entreprises britanniques interrogées définissent le cloud comme un ensemble de serveurs distants auxquels on accède par Internet. C'est également cette définition qui recueille le plus de suffrages aux Etats-Unis, avec 29% des réponses. 31% des Britanniques pensent que l'hébergement au sein d'un cloud correspond à des applications accessibles sur Internet, 14% pensent qu'il s'agit de virtualisation et 8% de stockage en ligne. Les réponses sont équivalentes aux Etats-Unis. Toutefois, 27% des sondés britanniques ne savent pas comment ils vont utiliser le cloud parallèlement à leurs autres applications IT. Il en va de même pour un tiers des PME américaines.