L'espace "Tablette Café", a été inauguré par son propriétaire, le Sénégalais Médoune Seck, et des responsables de Google pour l'Afrique, en présence d'étudiants en télécommunications, de riverains et de curieux, rapporte une journaliste de l'AFP. M. Seck gérait auparavant un cybercafé, du nom d'"Equinox", qui ne disposait que d'ordinateurs fixes. Il a équipé son centre, remis à neuf, d'une quinzaine de tablettes, avec une connexion au tarif ancien: 300 FCFA (45 centimes d'euro) l'heure.

"C'est le premier +tabletcafé du monde+, un cybercafé qui fonctionne avec des tablettes. Nous nous sommes associés à un entrepreneur" pour "tester ce nouveau modèle" de cybercafé, "nous avons accompagné financièrement notre partenaire qui a lui-même acheté ses tablettes auprès des fabricants", a déclaré à l'AFP Tidiane Dème, responsable des activités de Google en Afrique francophone.

Des terminaux plus économes en énergie

"Ces appareils, qui consomment 25 fois moins d'électricité qu'un ordinateur normal, peuvent continuer à fonctionner quand il y a coupure de courant", a affirmé M. Dème. Ils permettront à un gérant de cybercafé de "redonner une nouvelle vie à son affaire", peu rentable avec un parc uniquement constitué d'ordinateurs fixes, selon lui.

Au Sénégal, les cybercafés sous leur forme actuelle connaissent "un certain ralentissement", en raison notamment de "problèmes de coût liés à l'électricité, de coupures fréquentes qui créent des manque à gagner", a-t-il expliqué.

Les "+tabletcafés" permettent à leurs utilisateurs de disposer d'une "nouvelle technologie encore relativement inaccessible", de manière plus conviviale, généralement au même prix et "nous espérons qu'il en sortira un meilleur usage d'Internet", a-t-il ajouté.