Fin janvier, Toshiba confirmait qu’il vendait une partie de ses activités mémoire, dont le NAND flash, probablement à Western Digital pour un montant estimé entre 1,7 et 2,7 milliards de dollars. Mais la situation s’est considérablement aggravée pour le groupe d’électronique japonais dirigé par Satoshi Tsunakawa. Alors que Toshiba avait demandé à reporter d’un mois l’annonce de ses résultats financiers, son CEO a déclaré ce mardi que l’entreprise pourrait vendre la majorité de ses parts dans son activité mémoire pour couvrir les pertes causées par la très importante dépréciation subie sur ses activités dans le nucléaire aux Etats-Unis. Le groupe japonais a finalement annoncé aujourd’hui que cette dépréciation s’élevait à 5,9 milliards d’euros (712,5 milliards de yens, résultats non audités).

Au sujet de ce qui pourrait être décidé sur l’activité mémoire, « tout est possible », a indiqué le CEO de Toshiba lors d’une conférence de presse, rapporte le site d’informations Japan Times. Au départ, Toshiba avait prévu de se séparer de moins de 20% des parts détenues sur cette partie pour conserver une influence sur les opérations.