Robert Greifeld, CEO du marché Nasdaq OMX Group, a reconnu qu'il y avait eu des problèmes techniques lors de la cotation du titre de Facebook vendredi dernier, jour de l'entrée en bourse de la société créée par Mark Zuckerberg. Un moment dont il était pourtant question depuis plusieurs mois. Les difficultés rencontrées, principalement centrées sur les ordres d'annulation, ont embarrassé le Nasdaq qui ne s'est, par conséquent, pas montré sous son meilleur jour, ainsi que l'a confié son CEO au Wall Street Journal.

La cotation des actions de Facebook devait débuter à 11 heures (côte Est des Etats-Unis), mais elle a été différée d'environ 30 minutes. D'autres disfonctionnements ont émaillé la journée ce qui a suscité une certaine confusion parmi les investisseurs, selon ce qui a été rapporté dans la presse.

Une première journée décevante

Le comité exécutif du Nasdaq s'est réuni samedi pour aviser de la conduite à tenir et prévoit de revoir sa procédure de mise sur le marché à la lumière des problèmes rencontrés vendredi, a indiqué Robert Greifeld au WSJ. Toutefois, ces soucis techniques n'ont pas eu d'impact sur la performance des actions de Facebook, selon le CEO du Nasdaq OMX Group, rapporté cette fois par le New York Times. Le premier jour de cotation de Facebook a été largement considéré comme décevant parce que ses actions n'avaient pris que 0,27 dollar à la clôture, à 38,27 dollars.

Pour expliquer le retard subi lors de l'introduction du titre Facebook, Robert Greifeld a mis en cause la faiblesse de conception du logiciel utilisé pour gérer la mise aux enchères de l'IPO (initial public offering). Les systèmes chargés de fixer un prix d'ouverture ont croulé sous le flot des annulations d'ordre et des mises à jour, selon Businessweek.  Ce dimanche, ni Facebook ni le Nasdaq n'étaient disponibles pour fournir des détails sur le sujet.

Robert Greifeld, CEO du Nasdaq OMX Group
Robert Greifeld, CEO du Nasdaq OMX Group (Crédit : © Copyright 2012, The NASDAQ OMX Group, Inc.)

Vendredi, l'agence de presse financière Bloomberg a indiqué que la SEC (Securities and Exchange Commission), le gendarme américain de la bourse, prévoyait de se pencher sur les problèmes ayant touché la mise en vente des actions de Facebook sur le Nasdaq.