Le trublion d'internet décrit un schéma de cofinancement qui permet à Free de n'investir qu'à hauteur des lignes nécessaires pour servir ses abonnés à la différence des zones très denses où chaque opérateur déploie un réseau jusqu'aux immeubles et pour la totalité  des lignes. Une offre de collecte complète le dispositif. Free stipule que cet accord s'appuie sur l'offre de cofinancement de France Télécom-Orange. Cette dernière est accessible à tous les  opérateurs et prévoit des décaissements progressifs, suivant le déploiement effectif du réseau. Les investissements FTTH de Free en 2011 et 2012 ne seront pas modifiés. Free  sera candidat au Grand Emprunt pour contribuer à financer ces réseaux déclarés lors de l'AMII (Appel à manifestation d'intentions d'investissement) organisé début  2011 par le Commissariat Général à l'Investissement.

Cette mise en commun des moyens permet de déployer un réseau unique et  mutualisé entre les répartiteurs optiques et les abonnés, et de desservir ainsi une  population plus large.

Le régulateur se félicite et communication distincte pour les opérateurs


Au passage, on peut noter la différence dans la manière de présenter cet accord entre Free et Orange. En effet, dans sa communication, France Télécom pour sa part parle de Free comme d'un client sur son offre de gros qu'il a publié le 19 juillet 2011. L'offre permet la mutualisation des réseaux hors des zones très denses en laissant le choix à l'utilisateur final de son fournisseur de services. France Télécom déclare que « Free a décidé de souscrire à cette offre » pour la soixantaine d'agglomérations dans lesquelles Orange a l'intention de démarrer les déploiements de la fibre en 2011 et 2012. Cela représente 60 agglomérations des zones moins denses, soit 1300 communes et 5 millions de logements couverts en fibre optique jusqu'à l'abonné à l'horizon 2020.

L'Arcep pour sa part, se félicite de l'accord conclu entre France Télécom et Free, ainsi que de la publication par France Télécom de son offre d'accès aux lignes FTTH en dehors de la zone très dense. 
L'autorité de régulation des télécoms souligne que « cette offre détermine les conditions d'accès et notamment les modalités de co-investissement des opérateurs tiers dans ces nouvelles boucles locales optiques ». L'Arcep  salue l'annonce conjointe de France Télécom et de Free qui ont affiché leur intention de mettre en oeuvre cette offre sur un total d'environ 1300 communes en dehors des zones très denses, soit 5 millions de logements, et d'engager les travaux avant la fin de l'année. L'Arcep espère que d'autres opérateurs contribueront à ces investissements que ce soit en tant que co-financeur de l'offre de France Télécom ou comme opérateurs déployant leurs propres réseaux et publiant leur propre offre d'accès.