Il n'y a pas le feu dans la maison Samsung mais presque. Empêtré dans l'affaire des Galaxy Note 7 explosifs qui pourrait bien lui coûter près d'un milliard de dollars, le constructeur coréen a dû éteindre un début de polémique concernant la possible désactivation à distance de ces smartphones. Ce week-end, un utilisateur agissant sous le pseudonyme de « LimboJr » sur Reddit - il a depuis supprimé son profil - a indiqué que le service client France de Samsung entendait désactiver à distance les Galaxy Note 7 qui ne lui auraient pas été renvoyés avant le 30 septembre.

Si on voit mal comment le fournisseur g aurait pu concrètement exécuter cette sulfureuse décision - les fonctions MDM associées au compte Samsung sont basiques - cela n'a pas empêché le constructeur de réagir officiellement. Afin de couper court aux articles commençant à fleurir sur la toile indiquant qu'il pourrait procéder à la désactivation de Note 7 à distance, le Sud-Coréen a fait savoir qu'il n'avait pas prévu de mettre en place une telle action.

Une procédure de class action se constitue

Si les rumeurs autour de la désactivation des Galaxy Note 7 par Samsung sont donc infondées, les mauvaises nouvelles concernant les personnes touchées par les conséquences des explosions de ces terminaux se multiplient et sont bien réelles. Depuis quelques semaines, les cas faisant été de brûlures suite à l'explosion de Note 7 se sont multipliées, dont une qui a blessé un enfant de 6 ans qui était simplement en train de regarder une vidéo sur ce smartphone. Aux Etats-Unis, Samsung pourrait bien risquer gros avec la constitution d'une action de groupe (class action) à son encontre.