Gartner rue dans les brancards. Le cabinet d'analystes, suite à l'annonce de Microsoft de décaler encore "de quelques mois" la sortie d'Office 2007, encourage les entreprises à retarder leurs projets de déploiement du prochain système bureautique et à négocier une extension gratuite de la Software Assurance. Les clients de fin 2003 lésés Le Gartner explique que, suite à ce nouveau décalage, les abonnés ayant souscrit à la Software Assurance entre les mois de septembre et décembre 2003 ne bénéficieront pas de la prochaine mise à jour du système bureautique de Microsoft. Et, conséquence majeure, ce nouveau retard dévaloriserait leur contrat d'abonnement à la Software Assurance (SA) qui, sur une période de deux ou trois ans, couvre les mises à jour des produits sous la forme d'un abonnement (entre 240$ à 300$ par machine). En mars dernier, Microsoft avait repoussé une première fois la sortie d'Office 2007, à janvier 2007 pour les versions grand public et novembre 2006 pour les détenteurs de licences en volume, prétextant un alignement sur la feuille de route de Vista. Fin-juin, l'éditeur de Redmond décalait la sortie d'Office 2007 pour les entreprises jusqu'à la fin 2006, invoquant cette fois-ci des problèmes de timing dans les développements. Négocier une extension gratuite de 3 mois Face à cette perte de valeur de la SA, Gartner pousse les entreprises qui doivent souscrire entre septembre et décembre 2006 à négocier une extension gratuite de trois mois. "Microsoft dit que ce [dernier] décalage a touché moins de personnes que le précédent. Mais il ne dit pas s'il envisage d'offrir aux clients lésés une extension gratuite de la SA", commente le Gartner. Pour les entreprises qui prévoyaient quant à elles d'investir dans Office 2007, le cabinet d'analystes conseille de patienter et de ne pas suivre de trop près le calendrier de Microsoft. Il les encourage enfin à prolonger leurs périodes de tests avant de s'engager auprès de Microsoft (et de souscrire à la Software Assurance). A la rédaction de cet article, Microsoft France n'était pas en mesure de nous répondre sur le sujet.