Gartner vient de mettre à jour ses prévisions de croissance pour les dépenses IT dans le monde en 2013. Selon le cabinet d'études, leur montant devrait atteindre 3 800 milliards de dollars (3000 milliards d'euros), soit une hausse de 4,1% par rapport à 2012.

A elles seules, les ventes de services télécoms devraient atteindre 1 688 milliards de dollars de chiffres d'affaires contre 1 655 milliards de dollars un an plus tôt. Cette croissance de 2% s'avère être la plus faible des différents secteurs de l'IT compilés par Gartner. Les télécoms souffrent d'une baisse de la demande en services voix toutefois contrebalancée par les dépenses en services de données mobiles.

A l'inverse, les ventes de matériels de toutes natures connaîtront la plus forte progression (+7,9%) cette année, passant de 665 Md$ en 2012 à 718 Md$ en 2013. Preuve que la baisse des ventes de PC et, dans une moindre mesure, celles des systèmes d'impression devraient être compensées par les livraisons de tablettes et de smartphones.

Les datacenters marquent le pas, les logiciels progressent

Dans le secteur des datacenters, Gartner s'attend en 2013 à une croissance des ventes multipliée par deux à 3,7% pour un chiffre d'affaires de 146 milliards de dollars. C'est 0,7% de moins que ce sur quoi tablait le cabinet d'études dans ces dernières prévisions. Entre temps, celui-ci a revu ses estimations sur les ventes de solutions de stockage externe et réévalué l'impact des difficultés économique que traverse la zone EMEA.

En revanche, Gartner n'a pas modifié ses prévisions pour les ventes de logiciels professionnels dont il attend un chiffre d'affaires en hausse de 6,4% à 297 milliards d'euros cette année. La progression des ventes sur ce marché devrait être particulièrement forte sur les segments des systèmes de gestion de bases de données, des outils d'intégration de données et de la gestion de la chaîne logistique.

En ce qui concerne les services IT, 2013 devrait voir le secteur dégager 918 Md$ de revenus contre 878 Md$ un an plus tôt. Une croissance de 4,5% sur laquelle table le cabinet d'études en dépit des hésitations des clients qui génèrent une compétition sans merci et une pression sur les prix dans des secteurs matures de l'outsourcing, ainsi qu'une réallocation des budgets hors du champ des nouveaux projets.