La SSII française GFI Informatique, après avoir conclu l'année 2004 sur une perte de 27,2 M¤, semble remonter la pente au premier trimestre 2005.

Si le chiffre d'affaires ne progresse que très faiblement sur un an – il s'élève à 133,3 M¤ et croît de 0,4% –, le résultat d'exploitation gagne 2,9%, à 7 M¤. La marge d'exploitation atteint 5,3%, un taux presque identique à celui enregistré un an plus tôt – 5,2% – mais au-dessus des prévisions des analystes.

La majorité des revenus est réalisée en France (65%), où le carnet de commandes s'est amélioré dans les secteurs banque, administration et télécommunications. Le groupe enregistre en outre de très bons résultats dans la branche secteur public.

La zone Europe du Nord a généré 9% du CA. Le plan de restructuration a permis aux unités d'atteindre un niveau proche de l'équilibre : la perte opérationnelle s'élève à 1,3%, contre 3,6% au T1 2004. La filiale du Royaume-Uni doit prochainement être cédée, le groupe faisant état de «négociations avancées avec un nombre restreint d'acheteurs potentiels». L'activité a, en outre, été arrêtée aux Pays-Bas et se révèle poussive en Allemagne.

Un dynamisme tout autre souffle sur l'Europe du Sud, qui représente 23% des revenus de GFI. Le chiffre d'affaires progresse en Espagne et au Portugal. L'Italie présente en revanche davantage de difficultés ; un plan d'économies supplémentaires y est prévu. Pour l'ensemble de la région, la marge opérationnelle pour le premier trimestre a atteint 2,4%, contre 1,6% un an auparavant.

Dans le reste du monde, enfin, la SSII affiche une bonne santé, notamment au Canada et au Maroc, où la marge s'élève à 6,1%.
Le chiffre d'affaires du deuxième trimestre sera publié au mois d'août.