Dans un blog, Amit Sigh, président de la division Google for Work, passe en revue les progrès accomplis par la suite bureautique en ligne et montre que ce changement de nom a été accompagné de vraies évolutions. « Nous croyons en une nouvelle manière de travailler basée sur la collaboration, un monde qui nous permet de choisir comment travailler ». Selon le président de la division, aujourd’hui, dans l’environnement professionnel, « on ne doit pas avoir le sentiment de régresser dans le temps ». C’est-à-dire que les outils professionnels doivent être « aussi, voire plus performants et conviviaux que ceux que nous utilisons dans nos vies personnelles », écrit encore Amit Singh. « Au cours des douze derniers mois, Google for Work peut se vanter de quelques victoires », ajoute-t-il.

Plus tôt ce mois, Google avait annoncé que plus d'un million de clients payants, parmi lesquels des entreprises comme The New York Times, Uber, Fossil, Wedding Wire et BBVA, utilisent Google Drive (qui fait partie de la suite Google pour Work). Et, au mois de juillet, soit cinq mois après le lancement d'Android for Work, Google avait annoncé que plus de 10 000 entreprises parmi lesquelles SAP, Woolworths, la Banque Mondiale et l'armée américaine testaient et utilisaient la plate-forme mobile. Sur le blog, le dirigeant cite également un rapport d'IDC selon lequel, aux États-Unis, les Chromebooks sont les postes de travail les plus vendus dans le secteur éducatif primaire et secondaire. Selon une autre étude réalisée par Better Cloud, 55 % des utilisateurs issus de la génération Y sont susceptibles d'utiliser les Google Apps plutôt que des solutions alternatives.

L'apprentissage machine bientôt combinée à Work

Et le président de la division promet d’autres bonnes nouvelles pour les utilisateurs de Google for Work. « Le Cloud va prendre encore plus d’importance. L'apprentissage machine est à ses prémices et il va apporter beaucoup de choses aux entreprises et aux personnes pour contextualiser leurs données », écrit-il. Celui-ci fait allusion à un assistant numérique intelligent qui présenterait les informations au bon moment à l’utilisateur pour l’aider à bien gérer son planning. Ce que propose déjà Salesforce avec SalesforceIQ et Microsoft avec Volometrix. Selon le président de la division, la réalité virtuelle va également offrir de nouvelles perspectives au système éducatif et l'Internet des Objets va permettre aux entreprises de disposer de plus de données utiles. « Ces progrès auront une incidence sur tous les aspects de nos vies, et sur le travail en particulier, et les possibilités sont nombreuses », conclut-il. « Nous allons continuer à aller de l’avant, et quelle que soit la nouvelle étape, nous pourrons toujours aller plus loin ».