Google s'impose une nouvelle fois dans le classement Universum des 50 employeurs les plus attractifs au monde chez les étudiants ingénieurs. La firme de Mountain View truste la tête du podium depuis 6 ans maintenant, suivi par Microsoft qui conserve sa place de second pour la deuxième année consécutive. Les jeunes diplômés de la filière ingénierie semblent par ailleurs s'intéresser au secteur automobile. En effet, BMW occupe la 3ème place du top 50, et distance ainsi Apple, GE, IBM, Intel, Siemens et Sony. Loin derrière, on retrouve HP (19ème), Oracle (21ème), Accenture (27ème). En queue de peloton, Dell perd 8 points par rapport à 2013  (38ème), tandis que Nokia occupe la 46ème position du classement.

L'environnement de travail créatif et dynamique est le critère numéro 1 dans le choix d'un employeur pour les étudiants ingénieurs. Le fait d'exhiber des locaux où l'on se sent « comme à la maison », a montré aux étudiants que l'ambiance et l'environnement de travail ne doivent pas nécessairement être sérieux et conventionnels. Ils y sont très sensibles, parfois même plus qu'à d'autres critères tels que la sécurité de l'emploi ou la perspective de revenus élevés.  

Les logiciels et services informatiques ont la côte.

Les entreprises du secteur des logiciels et de l'informatique sont généralement associées à la l'ambiance start-up, ce qui plait beaucoup aux étudiants. L'environnement et la culture d'entreprise qu'elles proposent les font rêver. A l'inverse, le secteur des biens de grande consommation (FMCG) montre un fort recul cette année, malgré une légère remontée l'an passé. Tous les acteurs du secteur perdent des places dans le classement. Même chose pour l'industrie pharmaceutique qui perd encore en attractivité cette année. Le cabinet d'études Universum signale toutefois que ces tendances sont à même à mettre en perspective. Il précise  qu'elles sont fortement influencées par le poids des États-Unis et de l'Asie (le poids de chaque pays dans le classement monde étant lié à son PIB).

Les étudiants français à part

Pourtant, les étudiants français semblent eux, moins suivre ces dispositions et s'intéressent davantage aux
caractéristiques du poste et à la culture d'entreprise qu'à la rémunération. Universum considère que, du fait de leur forte employabilité, les étudiants français sont moins préoccupés par les questions salariales ou sur la sécurité de leur job qui leurs semblent plus facilement acquis que dans d'autres pays. Le système éducatif français, incluant généralement de nombreux stages et expériences en entreprises, les étudiants se sentent relativement prêts à affronter le monde du travail, à la fin de leur cursus. Ils sont donc peut-être un peu plus sûrs d'eux-mêmes et moins en recherche de formation et développement professionnels, pense le cabinet d'études. Ce critère figure en effet dans le Top 3 des préférences des étudiants dans beaucoup de pays, mais pas en France.

Ce qui les motive est d'être eux-mêmes des leaders, de
manager une équipe et d'être challengés dans leurs missions. Ils accordent une grande importance à  l'équilibre vie professionnelle - vie privée et seraient également très sensibles au fait de servir une cause et d'avoir le sentiment de rendre les choses meilleures.