Google a racheté Stackdriver, une startup spécialisée dans le monitoring d'applications et de services dans le cloud. Sans donner de détails financiers sur la transaction, la firme de Mountain View a simplement déclaré mercredi que « l'équipe de Stackdriver intégrera celle en charge de la plate-forme cloud de Google ». Celles-ci sont chargées d'intégrer les fonctionnalités de Stackdriver dans Google Cloud Platform. « Les clients de la plateforme pourront profiter des capacités de monitoring de Stackdriver. Ils auront ainsi plus de visibilité sur les erreurs, les performances, le comportement et les opérations », a écrit dans un blog Tom Kershaw, chef de produit chez Google. Ce dernier a également ajouté que « Google allait investir davantage dans ce domaine au cours des prochains mois », sans fournir plus de précisions.

Stackdriver a la conviction que, avec le développement des hébergements dans le cloud, les outils de surveillance pour des services cloud comme Amazon Web Services et autres environnements sont nécessaires. Dans un message annonçant son rachat par Google, l'équipe de la startup fondée en 2012 et basée à Boston, Massachusetts, écrit qu'elle reste déterminée à offrir un service de monitoring global aux clients actuels et futurs de Stackdriver, quel que soit leur fournisseur d'infrastructure. « Parce que Google est pleinement engagé dans le Cloud, nous serons toujours plus agiles et plus réactifs pour poursuivre cette aventure ».

Les fonctionnalités de Stackdriver vont permettre à Google de se différencier de ses rivaux dans un marché de services cloud très concurrentiel. En avril, pour répondre à la baisse des prix des services cloud de Google, Amazon Web Services et Microsoft Azure avaient réduit leurs tarifs. Pour l'instant, la plupart des produits et services de Stackdriver sont encore largement centrés sur AWS. Sur son site Internet, la start-up indique en effet que les plus gros clients d'AWS utilisent Stackdriver. Mais ils peuvent aussi fonctionner avec les services de fournisseurs comme Rackspace et Google Compute Engine.