Lors d'une conférence à Tokyo, Greenpeace a dévoilé son classement trimestriel de 18 entreprises technologiques  en fonction de leur implication sur les questions environnementales. En tête, on retrouve  Nokia et Sony-Ericsson, les deux fabricants de téléphone mobile ont réalisé des efforts pour supprimer de leurs produits des substances chimiques nocifs comme les composants bromés, les retardateurs de flammes chlorés et les trioxydes d'antimoine.

Mais la plus grande surprise de ce classement est la chute de Toshiba qui passe de la 3ème place à la 14ème position. Raison de cette disgrâce, l'utilisation de PVC et d'ignifugeant bromés (RFB) que le constructeur informatique s'était engagé à supprimer avant le 1er avril 2010. Pour se défendre, le japonais a indiqué qu' « il mettrait tout en oeuvre  pour remplacer du PVC ou de RFB dans ses produits, et continuera de le faire, en évaluant divers facteurs tels que la performance, le coût ou la productivité. »

Elèves méritants et cancres

Parmi les gagnants, on peut citer HP qui remonte à la 8ème place, Panasonic qui atteint la 6ème place (10 auparavant) et Motorola qui prend la 4ème position (7ème auparavant). Ce dernier démontre que les fabricants de téléphone mobile ont réalisé de gros efforts pour proposer des terminaux sans PVC, ni de BFR. On constate également qu'Apple maintient sa cinquième place. L'association reste vigilante sur les projets à moyen terme de la firme de Cupertino à supprimer d'autres substances chimiques toxiques.

Dans le bas du classement, on retrouve Nintendo, Lenovo et Microsoft. Si Greenpeace leur reconnaît quelques efforts sur leurs produits, l'absence d'objectif en matière de réduction d'émissions de gaz à effet de serre entraîne de mauvaises notes et donc un mauvais classement.