Smart Technologies a mis en place un premier point relais technologique pour l'école de commerce Grenoble Ecole de Management qui accueille chaque  année plus de 6 000 étudiants.  Ces points relais permettront aux enseignants de l'enseignement supérieur ainsi que les entreprises de tout le territoire de s'informer et de se documenter sur les solutions numériques et pédagogiques actuelles. Ces espaces feront également office de laboratoires pour les élèves  qui souhaitent  utiliser des solutions de travail en groupe.

« L'acte d'enseigner est en profonde mutation, » a indiqué Jean-François Fiorina directeur adjoint de Grenoble Ecole de management et directeur de l'ECS Grenoble. « Certains outils pédagogiques des établissements des années 1980 ont disparu, comme les polycopiés ou la bibliothèque. Ils ont laissé la place au numérique, également utilisé pour réaliser les accréditions ou  les recrutements. Les outils pédagogiques actuels sont constitués de plate-formes d'e-learning, d'outils collaboratifs et de solutions de vidéoconférence. Les méthodes d'apprentissage elles aussi ont changé, car on n'est plus dans une pédagogie  en face à face. C'est pourquoi nous  souhaitons travailler sur une classe du futur  interconnectée qui soit accessible 24h/24h depuis n'importe quel endroit ». 

Opérationnelle depuis quelques semaines, la  salle vitrée de 18 mètres carrés qui constitue le premier point relais technologique de Grenoble Ecole de Management est équipée de 3 tableaux numériques interactifs  Smart Board et  de la dalle interactive à stylet Podium. L'école dispose également de 5 salles de cours équipées  de tableaux numériques, des logiciels  d'apprentissage Smart Meeting Pro et Notebook, ainsi que d'un amphithéâtre abritant une dalle interactive à stylet.  D'ici cinq ans, tous les murs des classes de l'établissement devraient équipés de ce type de tableaux. Le prix des SmartBoard varie entre 6 000  et 10 000 euros.

« En utilisant ces équipements,  les enseignants sont plus actifs lorsqu'ils doivent commenter un document Powerpoint, », a souligné  Marc Humbert directeur du e-learning de Grenoble Ecole de Management.  Les étudiants comme les professeurs ont la possibilité d'interagir. »  En outre, pour  lui, les salles de classe  du futur devront être des plateaux souples et très modulables. « On pourra  apposer, puis  enlever des cloisons pour que les salles de cours  deviennent des lieux d'échanges globaux », a-t-il ajouté.

Un TD innovation  pour tester des solutions

« Nous croyons beaucoup à la pédagogie participative », a pour sa part affirmé Richard Ramos, directeur général de Smart Technologies France.  « Dans l'enseignement supérieur, la façon de récupérer l'information,  comme c'est le cas des photocopies,  a disparu. Les technologies ont pris le pas sur les anciennes méthodes et il existe 5 façons de les utiliser dans le cadre de l'apprentissage : d'abord dans les amphithéâtres qui existeront toujours mais qui seront équipés de vidéoprojecteurs géants, dans les TD, où les cours seront immédiatement mis à disposition des étudiants et transis par e-mails, dans ces espaces collaboratifs virtuels, dans des communautés d'apprentissage et auprès des personnes présentes aux cours ou à distance. »

Pour familiariser les élèves avec les nouvelles méthodes d'enseignement, Grenoble Ecole de Management a ouvert, il y a deux ans, un TD Innovation  d'une quarantaine de personnes de 1èreannée. Des groupes de volontaires avaient pour mission d'expérimenter des innovations pédagogiques et des technologies.  Les élèves ont travaillé en mode gestion de projet sur des applications innovantes  Ils ont testé des tablettes,  des équipements hybrides  (misant tablettes et PC) et des tableaux interactifs. « Nous avons également beaucoup travaillé sur les technologies d'usage à distance et sur l'interaction en face à face », a confié Marc Humbert directeur du e-learning de Grenoble Ecole de Management. Un grand nombre d'étudiants nous ont indiqué qu'ils souhaitaient se former à distance. 

C'est une expérience intéressante mais les polycopiés et les bibliothèques n'ont pas disparu des cycles supérieurs d'enseignement.