IBM se renforce sur le marché du MDM (mobile device management) en procédant au rachat de Fiberlink Communications pour un montant non communiqué. Cette entreprise située à Blue Bell  (Pennsylvanie) est spécialisée dans la gestion sécurisée des terminaux mobiles et développe également des outils permettant d'effectuer des transactions via ces mêmes équipements mobiles.

Elle assure la gestion de la flotte des périphériques mobiles grâce à son offre cloud MaaS360, utilisée par environ 3 500 clients dans des secteurs qui incluent les services financiers, la santé et l'industrie. Pour Caleb Barlow, directeur des données et  de la sécurité mobile chez IBM, cette opération devrait être conclue sous peu. Elle permettra à l'entreprise de rivaliser avec des fournisseurs de MDM tels que Symantec, AirWatch, MobileIron et Good Technology.

Un chevauchement minime entre les deux offres

Le porte-parole de la compagnie a également souligné que le rachat de Fiberlink s'inscrivait dans une stratégie globale axée sur la sécurité des périphériques mobiles, récemment illustrée par le rachat de Trusteer, un éditeur  israélien spécialisé dans la fraude financière. En combinant Fiberlink et Trusteer, la firme d'Armonk entend instaurer une promesse de confiance concernant la gestion des transactions effectuées  via des terminaux mobiles en mode BtoB et BtoC. En outre, le rachat de Fiberlink permettra à l'entreprise de se renforcer en matière de BYOD.

Cette opération donnera également la possibilité de transmettre les informations pertinentes liées à la sécurité de la flotte mobile vers QRadar, un outil créé par IBM pour consolider les données des événements. Caleb Barlow reconnaît qu'il existe un certain chevauchement entre ce que Fiberlink peut apporter en matière de gestion des applications et de sécurité mobile et ce qu'IBM propose depuis deux ans. Il constate néanmoins que ce recouvrement « est assez minime ». Il précise que la principale orientation sur le mobile vise iOS et Android, mais également Windows Mobile.

En février dernier, IBM s'était offert Worklight, un spécialiste du développement d'applications mobiles.