Dans cette période de crise et de réduction drastique des budgets publics, chacun se demande si les budgets IT du secteur public survivront. Tous les gouvernements avaient engagé des programmes (santé, éducation, administration, haut débit) en vue de rendre leurs services plus performants et moins couteux. Qu'en restera-t-il en 2012 ? IDC a tenté sur le sujet, dix prédictions :

- L'augmentation spectaculaire de l'utilisation par les services gouvernementaux du cloud privé.
- La perception d'un faible coût et une flexibilité accrue entraînera un intérêt plus élevés des  gouvernements pour l'utilisation de logiciels Open Source.

- Avec l'austérité, il y aura une augmentation marquée de la mutualisation des services à travers toutes les organisations du secteur public et les ministères.
- La virtualisation et la consolidation sont désormais considérées comme des clés pour l'utilisation optimisée des ressources et la réduction des coûts (réduction du nombre de serveurs et de centres de données).

- L'intérêt pour le BPO va augmenter au sein des gouvernements en Europe, en particulier s'il y a des économies évidentes à faire.
- Les gouvernements continueront à revoir  les règles de mise en service des TIC et des services associés, y compris leur mode de financement innovant.

- Finies les dépenses du secteur publique inappropriées, en 2012 on verra davantage de contrats basés sur des priorité et des résultats mesurables.
- L'utilisation du cloud computing demandera de consacrer du temps à l'examen des termes et conditions de service, afin de s'assurer que ces services sont correctement couverts.

- Les volumes d'informations numériques vont continuer à croître, de telle manière que les investissements gouvernementaux devront se porter sur la gestion et la sécurisation de ces données.

- Les gouvernements vont élaborer des plans permettant un accès facile et l'analyse des données et des contenus.