Enseigner la programmation informatique aux collégiens, c'est les préparer aux emplois d'avenir et faciliter leur intégration dans le monde de l'IT. Alors qu'ils sont habituellement consommateurs de nouvelles technologies, les ateliers Tangara lancés par l'association Columbbus permettent aux jeunes  en décrochage scolaire ou en grande difficulté, d'apprendre  à coder.  En s'appuyant sur l'outil Open Source Tangara, ils ont pu concevoir leurs propres jeux vidéo. Cette année, leurs travaux seront présentés au cours d'une restitution en public qui aura lieu ce mercredi 4 juin, à la Mairie du Xème arrondissement de Paris, 72 rue du Faubourg Saint Martin, entre 15 h et 18 h.

Durant cet après-midi, 75 apprentis programmeurs venus de sept collèges d'Île-de-France viendront présenter les jeux vidéo qu'ils ont créés tout au long de l'année. Il s'agit des élèves issus des collèges Valmy (Paris 10e), Gérard Philipe (Paris 18e), Claude Chappe (Paris 19e), Lucie Faure (Paris 20e), La Boétie (Moissy Cramayel), Van Gogh (Emerainville), et de l'Internat d'excellence de Marly-le-Roi.  Durant une demi-heure, les projets en lice seront testés en compagnie  de leurs jeunes créateurs. En fin de journée plusieurs prix leur seront remis, dont une « manette d'or » qui récompensera le meilleur projet.

400 développeurs en herbe


Lors de cette restitution, une discussion entre le public et les différents protagonistes de Tangara (collégiens, professeurs, animateurs) permettra de revenir  sur cette expérience tout en abordant le thème plus large de l'apprentissage du code à l'école. L'an dernier, l'équipe constituée de 9 élèves du collège Gérard Philipe (Paris, 18e) avait reçu la manette d'or pour son jeu « Urban Revenge ». Le jury, composé de salariés de Vivendi, avait dû départager 12 jeux vidéo, développés par des collégiens dans 5 établissements scolaires d'Île de France.  Environ 400 collégiens ont participé à des ateliers Tangara dans 19 établissements scolaires en Ile-de-France et à Toulouse. Une quarantaine de programmes ont été développés par ces jeunes via le logiciel Open Source Tangara.